Le pouvoir « pour » est, en effet, une forme de pouvoir profondément humaniste, centrée sur la coopération, le respect mutuel et la valorisation des autres. Là où le pouvoir « sur » s’exerce par le contrôle ou l’autorité, le pouvoir « pour » invite à agir au service d’un objectif commun, d’une cause ou même de son propre développement personnel.
Il est particulièrement utile dans les contextes où l’on cherche à mobiliser, fédérer et inspirer les autres.
Pourquoi adopter le pouvoir « pour » ?
Le pouvoir « pour » s’est utilisé ses talents et ses forces pour élever les autres, dans le sens accompagner l’autre à s’élever, ou pour accompagner l’atteinte d’un objectif.
En développant le pouvoir « pour », vous créez un climat de confiance, d’engagement et de responsabilité collective. Que ce soit en tant que leader, collègue ou parent, vous inspirez les autres à grandir et à contribuer pleinement, tout en respectant leur autonomie.
Tout en prenant soin de rester connecté à vos propres besoins et aspirations, vous apprenez à mieux équilibrer ce que vous donnez et ce que vous recevez.
Le pouvoir « pour » est un levier puissant pour générer des solutions durables, favoriser des relations harmonieuses et incarner un leadership bienveillant et inspirant.
Quand utiliser le pouvoir « pour » ?
- En entreprise :
Un manager ou un leader qui adopte le pouvoir « pour », valorise l’intelligence collective et stimule l’autonomie des membres de son équipe.
Plutôt que d’imposer des solutions, il pose des questions ouvertes et invite à la réflexion : « Quelles sont vos idées pour atteindre cet objectif ? ».
Cette posture développe non seulement l’engagement des collaborateurs, mais aussi leur capacité à innover.
- Lors d’un changement ou dans des situations de crise :
Impliquer les autres dans la résolution des problèmes permet souvent de trouver des solutions plus créatives et adaptées, de responsabiliser et de rassembler autour de l’objectif commun.
- Dans les relations interpersonnelles :
Que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, le pouvoir « pour » consiste à guider, écouter et soutenir, sans chercher à prendre le contrôle. Plutôt que de prodiguer des conseils imposés, il s’agit d’aider l’autre à trouver ses propres réponses.
- Pour soi-même : dans un projet de reconversion ou d’évolution personnelle :
Le pouvoir « pour » peut aussi être tourné vers soi-même. Il s’agit d’agir pour ses propres aspirations, en définissant un cap clair, aligné sur ses valeurs et ses talents.
Cela permet de sortir d’une posture passive pour devenir acteur de son propre changement.
En reconversion professionnelle, utiliser ce pouvoir revient à s’interroger sur ses compétences, ses passions et ses objectifs pour construire un projet qui a du sens.
Les risques de toujours rester dans le pouvoir « pour »
L’utilisation excessive ou inappropriée du pouvoir « pour » peut entraîner des conséquences néfastes sur vos relations ou la réalisation de vos projets.
Quels sont les risques à être toujours dans le pouvoir pour ?
- Difficulté à poser des limites : Être constamment dans une posture de pouvoir « pour» peut mettre en évidence à des difficultés à dire non et à poser des limites claires. Les autres peuvent en venir à abuser de cette bienveillance, ce qui peut mener à un sentiment de surcharge ou d’exploitation.
- Perte d’autorité : Certaines situations nécessitent une direction claire et une prise de décision ferme. Si le pouvoir « pour » est employé exclusivement, il peut donner une impression de manque d’autorité ou de direction, surtout dans les contextes où un leadership affirmé est attendu.
- Confusion des rôles : Être dans un pouvoir « pour » constant peut brouiller les lignes de responsabilités, surtout en entreprise ou dans les relations professionnelles, où des décisions hiérarchiques doivent parfois être prises rapidement.
- Epuisement émotionnel : Cette posture exige beaucoup d’écoute et d’empathie. À force de répondre aux besoins des autres, on risque de s’oublier soi-même et de se retrouver émotionnellement épuisé, avec un sentiment de ne jamais pouvoir en faire assez pour les autres.
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Conclusion
Une utilisation équilibrée du pouvoir « sur » et du pouvoir « pour » permet de développer son véritable leadership.
Le pouvoir « sur » et le pouvoir « pour » ne s’opposent pas, ils se complètent. Chacun a sa pertinence en fonction du contexte, des personnes. C’est une question d’équilibre.
Cet équilibre s’apprend. Il n’est pas naturel et dépend de nombreux facteurs : notre confiance en nous, notre éducation, nos croyances sur nous, les autres et le mondes, …
Un leader est celui qui s’est jongler, entre ses deux formes de pouvoir.
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